GPF : Guide de protection des installations électriques contre la foudre

Chaque année, la France est frappée de près de 1 million de coups de foudre.
Les surtensions ainsi générées exposent les installations de plus en plus sophistiquées et coûteuses à de nombreux risques : destruction de matériels, perte de mémoire, dysfonctionnement de réseaux à valeur ajoutée, etc.

En intégrant un disjoncteur de déconnexion à ses parafoudres iQuick PRD, Schneider Electric propose un concept unique de protection des réseaux basse tension.
Ces parafoudres monoblocs sont simples à mettre en œuvre.
Ils permettent de s’affranchir des contraintes d’installation. Cette gamme de produits complète l’offre existante de parafoudres.

Formation de la foudre

Le phénomène atmosphérique de la foudre est dû à la décharge subite de l’énergie électrique accumulée à l’intérieur des nuages orageux.
En cas d’orage, le nuage se charge très rapidement d’électricité. Il se comporte alors comme un condensateur géant avec le sol.

Lorsque l’énergie emmagasinée devient suffisante, les premiers éclairs apparaissent à l’intérieur du nuage (phase de développement).
Dans la demi-heure suivante, les éclairs se forment entre le nuage et le sol.
Ce sont les coups de foudre. Ils s’accompagnent de pluies (phase de maturité) et de coups de tonnerre (dus à la brutale dilatation de l’air surchauffé par l’arc électrique).

Progressivement, l’activité du nuage diminue tandis que le foudroiement s’intensifie au sol.
Il s’accompagne de fortes précipitations, de grêle et de rafales de vent violentes (phase d’effondrement).

Comment la foudre impacte les installations électriques des bâtiments

Les éclairs produisent une énergie électrique impulsionnelle extrêmement importante :
> De plusieurs milliers d’ampères (et de plusieurs milliers de volts).
> De haute fréquence (de l’ordre du mégahertz).
> De courte durée (de la microseconde à la milliseconde).

Les coups de foudre peuvent toucher les installations électriques de trois manières différentes :
> Par coup de foudre direct sur une ligne électrique aérienne. La surintensité et la surtension peuvent alors se propager à plusieurs kilomètres du point d’impact
> Par coup de foudre à proximité d’une ligne électrique. C’est le rayonnement électromagnétique qui induit un fort courant et une surtension dans la ligne.

Dans ces deux cas, le danger pour l’installation électrique arrive par l’alimentation réseau.

> Par coup de foudre à proximité des bâtiments. La terre est alors chargée et monte en potentiel. Le réseau étant à potentiel plus bas, il se crée un courant qui va traverser l’installation électrique en entrant par la terre.

Dans tous les cas, les conséquences pour les installations électriques et les récepteurs peuvent êtres dramatiques :
> Destruction ou fragilisation des composants électroniques.
> Destructions des circuits imprimés.
> Blocage ou perturbation de fonctionnement des appareils.
> Vieillissement accéléré du matériel.

Les réseaux numériques et analogiques sont affectés de la même manière que les installations électriques basse tension. Les surtensions d’origines atmosphériques sont éliminées à l’aide de parafoudres conçus spécifiquement.

Les dispositifs de protection contre la foudre

Pour répondre aux différentes configurations d’installations à protéger, la protection foudre peut être réalisée à l’aide d’équipements à installer à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments.

Les paratonnerres pour protéger les bâtiments

Les protections extérieures sont utilisées pour éviter les incendies et les dégradations que pourrait occasionner un impact direct de la foudre sur les bâtiments.
Ces protections sont réalisées, selon les situations, à l’aide d’un paratonnerre, d’un conducteur de toiture, d’un ceinturage, etc.
Ces dispositifs sont installés dans les parties supérieures des bâtiments de façon à capter préférentiellement les coups de foudre. La surtension transitoire est écoulée à la terre grâce à un ou plusieurs conducteurs prévus à cet effet.

Les parafoudres pour protéger les installations électriques

Les protections intérieures sont installées pour protéger les récepteurs raccordés aux circuits électriques. Elles sont constituées de parafoudres utilisés pour limiter les surtensions et écouler le courant de foudre.

Couple parafoudre / disjoncteur de déconnexion

Le fonctionnement
Le parafoudre est un appareil de protection électronique qui se comporte comme une impédance variable en fonction de la tension à ses bornes :
> En fonctionnement normal (pas de coup de foudre) le parafoudre est vu comme un circuit ouvert par le reste de l’installation (tension nominale du réseau aux bornes du parafoudre ; impédance infinie).
> Au moment du coup de foudre, le parafoudre devient passant (augmentation importante et rapide de la tension ; impédance nulle).

Le rôle du parafoudre est alors double :
> Ecouler la surintensité (sans qu’elle traverse les récepteurs).
> Limiter la surtension (afin de ne pas “claquer” les récepteurs).

L’usure du parafoudre
L’écoulement de nombreux coups de foudre provoque l’usure des composants électroniques du parafoudre qui devient alors définitivement passant, provoquant un court-circuit 50 Hz. Il faut alors l’isoler du réseau. C’est un des rôles du disjoncteur de déconnexion.

Les rôles du disjoncteur de déconnexion
La NF C 15-100 (article 534.1.5.3) impose la mise en œuvre d’un dispositif de déconnexion: “Les dispositifs de protection contre les courts circuits […] doivent être prévus pour assurer la déconnexion des parafoudres”.

Câblé directement en série avec le parafoudre, le disjoncteur de déconnexion assure 3 rôles :
> Couper le court-circuit 50 Hz qui se produit lors de la in de vie du parafoudre afin de protéger ce dernier qui est alors un récepteur sensible.
> Assurer la continuité de service de l’installation (en évitant que la protection disjoncteur de tête de tableau ne déclenche).
> Permettre une opération de maintenance sur le parafoudre en isolant ce dernier du réseau lorsque nécessaire.

Dimensionnement du disjoncteur de déconnexion
Le choix du disjoncteur de déconnexion est déterminant pour le bon fonctionnement du couple parafoudre/disjoncteur de déconnexion. Il doit répondre au cahier des charges suivant :
> Etre capable de couper l’intensité de court-circuit 50 Hz au point d’installation du parafoudre.
> Endurer, sans déclencher, autant de coups de foudre que le parafoudre lui-même, et rester en état de fonctionnement à la suite de ceux-ci.
> Couper le courant avec la rapidité nécessaire pour isoler le parafoudre lors de sa mise en court-circuit de in de vie.

En effet, le parafoudre n’est pas prévu pour supporter l’énergie des courants de court-circuit 50 Hz.
Dans ce cas, il doit être déconnecté très rapidement afin d’éviter sa destruction et les éventuels dommages collatéraux induits.

Les solutions parafoudre / disjoncteur de déconnexion proposées par Schneider Electric ont été testées et éprouvées afin de garantir le respect de l’ensemble de ces critères.
En tant que fabricant de parafoudres et de disjoncteurs, Schneider Electric s’engage sur leur association pour une protection foudre fiable et efficace.

Nota : pour les ERP (Établissements Recevant du Public) du 1er groupe, se rapprocher d’un organisme de contrôle pour s’assurer de la conformité au règlement de sécurité.

Imposition de la NF C 15-100

> Lorsque le bâtiment est équipé d’un paratonnerre.
> Lorsque l’indisponibilité de l’installation et/ou du matériel concerne la sécurité des personnes :
– Infrastructures médicales.
– Systèmes de sécurité incendie.
– Alarmes techniques, alarmes sociales.
– Contrôle d’accès, etc.
> Lorsque la ligne électrique est partiellement ou totalement aérienne dans les départements où la densité de foudroiement est élevée.

Sur la carte NF C 15-100 :
En rouge : Zones d’obligation conditionnelle (incluses : Guyane, Martinique et Guadeloupe).
En jaune : Parafoudre conseillé.

L’analyse du risque foudre selon le guide UTE 15-443, en complément de la norme NF C15-100, conduit à l’obligation d’une protection parafoudre lorsque l’un des critères est observé :

> Bâtiment alimenté par une ligne totalement ou partiellement aérienne.
> Bâtiment situé dans une zone souvent foudroyée (montagne, étang, colline, etc.).
> Equipements particulièrement sensibles et / ou coûteux (PC, laboratoires, data centers, caméras, etc.).
> Interruption de l’activité dans le bâtiment qui entraîne des pertes financières (arrêt de process industriel, agro alimentaire, réseau informatique inopérant, etc.).

Principe de l’architecture de la protection foudre

La protection foudre se structure de la même façon qu’une protection disjoncteur : les parafoudres de plus forte capacité d’écoulement sont en tête d’installation et ceux qui ont des caractéristiques plus faibles sont situés dans les tableaux divisionnaires ou dans les tableaux terminaux.

Dans l’organisation de la protection foudre, on distingue donc :
> La protection de tête : elle est située en tête d’installation, au niveau du TGBT ou en tête des bâtiments si l’installation en comporte plusieurs.
> La protection fine : elle est positionnée au plus proche des récepteurs.

Les différents types de parafoudres

Les parafoudres permettent de réaliser la protection de tête pour certains, ou la protection fine, et se classent de la façon suivante :
> Les parafoudres de type 1 : avec une très forte capacité d’écoulement, ils sont destinés à la protection de tête des bâtiments équipés de paratonnerres.
> Les parafoudres de type 2 : avec une forte capacité d’écoulement, ils servent pour la protection de tête en l’absence de paratonnerre.
> Les parafoudres de type 3 : ils sont exclusivement réservés à la protection fine des récepteurs et s’installent derrière un type 1 ou un type 2.

L’influence de la longueur des circuits

Lors d’un coup de foudre, une surtension résiduelle peut se propager sur la ligne, après la protection de foudre de tête, en direction des récepteurs.
La fréquence très élevée (méga Hz) de cette surtension est à l’origine de phénomènes de résonances de tension, et lorsque la longueur de la ligne dépasse 10 mètres, la tension peut doubler. Il existe alors un risque important que cette surtension détruise les récepteurs.

Distance tableau – récepteurs < 10 m (longueur de la ligne) :

Distance tableau – récepteurs > 10 m (longueur de la ligne) :

Intégrer le parafoudre dans l’architecture de distribution électrique

La méthodologie suivante permet de déterminer le type de parafoudre à installer.

Choisir le bon couple parafoudre déconnecteur

Nécessite la prise en compte :
> Du type de parafoudre identifié par tableau.
> De l’intensité de court-circuit au point d’installation.

(1) Pour des valeurs d’Icc supérieures à 25 kA, consultez Schneider Electric.

Exemples de mise en œuvre de la protection fine

Si un récepteur sensible est situé à plus de 10 m du dernier parafoudre, une protection fine est indispensable et peut se réaliser de la façon suivante :

Exemples d’applications

Description de l’application 1
> Branchement à puissance surveillée.
> Paratonnerre à proximité.
> Magasin de distribution de produits alimentaires équipé :
– D’une surface de vente avec banques de froid.
– De caisses enregistreuses.
– De terminaux pour cartes de paiement.
– D’un local de réserve et de stockage.
– D’un bureau équipé de matériel informatique (PC, imprimante, fax).

Étude de la protection foudre
La présence d’un paratonnerre impose un parafoudre de type 1 en tête d’installation, des récepteurs sensibles et coûteux sont à plus de 10 m du parafoudre de tête d’installation.
Il faut donc une protection fine de type 3.

La présence d’un tableau divisionnaire permet de la réaliser aisément, compte tenu du branchement à puissance surveillée, le tableau “Choisir le bon couple parafoudre déconnecteur” conduit au choix des produits suivants :
> Parafoudre monobloc iPRF1 12,5r et disjoncteur de déconnexion NG125N.
> Parafoudre à déconnecteur intégré iQuick PRD 8r (Imax = 8 kA).

Description de l’application 2
> Ensemble de bâtiments tertiaires équipés de bureaux.
> La continuité de service de l’installation et la sécurité des personnes doivent être garanties.

Environnement
> Site en périphérie d’une grande agglomération.
> Matériels à protéger particulièrement coûteux :
– Équipements informatiques, serveurs.
– Appareils de télécommunication et d’automatismes (systèmes de détection incendie et contrôle d’accès).

Étude de la protection foudre
Pour ce groupe de bâtiments tertiaires, aucune structure métallique ou paratonnerre ne justifie le parafoudre de type 1. Les parafoudres installés en tête d’installation seront de type 2.

La configuration du site conduit à l’installation d’un parafoudre de type 2 au niveau du TGBT, et également en tête de chaque bâtiment (utilisation du logigramme méthodologie).

L’analyse de la distance des récepteurs sensibles aux protections de tête conduit à l’installation d’une protection fine de type 3 dans l’aile droite du bâtiment 1.
En l’absence de tableau à l’étage, elle peut être réalisée à l’aide d’un tableau additionnel avec un parafoudre de type 3 modulaire.

L’Icc en tête d’installation est compatible avec les produits iQuick PRD (tableau “Choisir le bon couple parafoudre déconnecteur”). On installera donc de iQuick PRD 40r pour les protections de tête et des iQuick PRD 8r pour les protections fines.

Panorama simplifié de l’offre parafoudres

Lexique de la protection foudre

Intensité de court circuit admissible Icc
Lors du choix du couple parafoudre/disjoncteur de déconnexion, il convient de vérifier l’Icc au point d’installation, et de ne pas dépasser les caractéristiques indiquées dans les tableaux fournis.

Guide UTE 15443, article 7-1-4 :
La tenue aux courts-circuits du parafoudre associé à son dispositif de protection doit être au moins égale au courant nominal de court-circuit présumé au lieu d’installation du parafoudre.

Tension nominale Un
La tension nominale admissible du parafoudre doit être compatible avec celle du réseau. Cette donnée est à vérifier particulièrement pour les régimes IT.

Courant nominal de décharge In
Valeur du courant que peut écouler 15 fois le parafoudre type 2. La valeur minimale recommandée par la norme NF C 15-100 est fixée à 5 kA.

Guide UTE 15443, article 7-2, tableau 6 :
Le tableau impose que In soit au moins égal à 5 kA pour une protection parafoudre de tête.

Intensité maximale de décharge Imax
Valeur maximale du courant que peut écouler une seule fois un parafoudre de type 2 (les valeurs les plus courantes sont de 8, 10, 20, 40 ou 65).

Intensité impulsionnelle Iimp
Valeur du courant de foudre qui caractérise les parafoudres de type 1 (la valeur minimale imposée par la norme NF C15-100 est de 12,5 kA).

Tension maximale de régime permanent Uc
Valeur de la tension efficace maximale pouvant être appliquée de façon continue aux bornes du parafoudre.

Niveau de protection Up
Tension aux bornes du parafoudre au moment du passage de la foudre. Up ≤ Tenue aux chocs des matériels à protéger.

Choisir un parafoudre

Parafoudres monoblocs type 2 : iQuick PF10
Parafoudres monoblocs de type 2 à cartouche ixe avec dispositif de déconnexion intégré (disjoncteur).
Ces parafoudres sont conçus pour les schémas de liaison à la terre (régimes de neutre) TT et TN-S dans le résidentiel et le petit tertiaire.

Caractéristiques
> Certification : NF.
> Normes : NF EN 61643-11 Type 2, CEI 61643-1 T2.
> Tension maximale en régime permanent (Uc) : 275 V AC.
> Tenue aux surtensions temporaires (UT) :
– UT (L-N) : 337 V AC / 5 s.
– UT (L-PE) : 442 V AC / 5 s.
> Tenue aux surtensions temporaires Mode de défaillance en sécurité (UT) : UT (N-PE) : 1200 V AC / 200 ms.
> Signalisation de fin de vie par voyant mécanique rouge et manette sur OFF.

Parafoudres monoblocs débrochables types 2 et 3 : iQuick PRD
Parafoudres monoblocs de types 2 et 3 à cartouche débrochable avec dispositif de déconnexion intégré (disjoncteur) et report à distance de l’information “cartouche à changer”.
Ces parafoudres sont conçus pour les schémas de liaison à la terre (régimes de neutre) TT, TNS ou TNC dans le tertiaire.

(1) Niveau de protection mesuré entre les bornes du disjoncteur et la borne de terre du parafoudre.
(2) MC : mode commun (entre phase / terre et neutre / terre).
(3) MD : mode différentiel (entre phase et neutre).

Caractéristiques
> Certification : NF.
> Normes : NF EN 61643-11 Type 2, CEI 61643-1 T2.
> Signalisation de fin de vie :
– Par la manette du produit : en position OFF (voyant mécanique rouge).
– Par les cartouches : en fonctionnement (voyant blanc), en fin de vie (voyant rouge).
– Par contact de report de signalisation : contact NO, NF (250 V AC / 2 A).
> Raccordement : bornes à cage 2,5 à 35 mm².

Parafoudres débrochables types 2 et 3 : iPRD
Parafoudres de types 2 et 3 à cartouche débrochable permettant le remplacement rapide des cartouches endommagées par report à distance de l’information “cartouche à changer”.

(1) MC : mode commun (entre phase / terre et neutre / terre).
(2) MD : mode différentiel (entre phase et neutre).
(3) Pour un réseau 4P IT, associer un parafoudre 1P réf. A9L65121 et un parafoudre 3P réf. A9L65321.

Caractéristiques
> Certification : NF.
> Normes : CEI 61643-11 : 2011 T2, T3 et EN 61643-11 : 2012 Type 2, Type 3.
> Dispositif de déconnexion : déconnexion obligatoire du parafoudre à réaliser avec disjoncteur.
> Signalisation de fin de vie par voyant mécanique : en fonctionnement (blanc), remplacer cartouche (rouge).
> Tenue aux surtensions temporaires (UT) : L-N (337 V AC / 5 s), L-PE (442 V AC / 5 s).
> Tenue aux surtensions temporaires UT (mode de défaillance en sécurité) : N-PE (1200 V AC / 200 ms), L-PE (1453 V AC / 200 ms)
> Courant résiduel à la terre (IPE) : L-N : 600 µA, N-PE : 3 µA.
> Report de signalisation de fin de vie : par contact NO, NF (250 V / 0,25 A).
> Raccordement : bornes à cage de 2,5… 35 mm².

Parafoudres type 1 fixes et débrochable : iPRF1 12,5r et PRD1 35r
> Parafoudres de type 1 et type 2 à cartouche fixe destinés aux installations exposées à un niveau de risque maximal, par exemple en présence d’un paratonnerre, avec report à distance de l’information “parafoudre à changer”.
Ces parafoudres sont adaptés aux régimes de neutre TT, TN-S et TN-C.

(1) Niveau de protection mesuré entre les bornes du disjoncteur et la borne de terre du parafoudre.

Caractéristiques
> Normes : CEI 61643-11 : 2011 T1, T2 EN 61643-11 : 2012 Type 1 + Type 2.
> Dispositif de déconnexion : déconnexion obligatoire du parafoudre à réaliser avec disjoncteur.
> Signalisation de fin de vie :
– Vert : bon fonctionnement.
– Rouge : en fin de vie.
– Contact : 1,5 A, 250 V AC.
> Raccordement par borne à cage : câble rigide (10… 35 mm²) ou souple (10… 25 mm²).

> Parafoudre de type 1 à cartouche débrochable destiné aux installations exposées à un niveau de risque
maximal (présence d’un paratonnerre).
Les parafoudres PRD1 35r sont destinés à tous les régimes de neutre (TT, TN-S et TN-C) et en particulier les régimes IT 400V.

Caractéristiques
> Normes : CEI 61643-11 T1, EN 61643-11 Type 1
> Dispositif de déconnexion externe : déconnexion obligatoire du parafoudre à réaliser avec disjoncteur.
> Signalisation de fin de vie :
– Blanc : bon fonctionnement.
– Rouge : en fin de vie.
– Contact : 1 A, 250 V AC (≤ 1A , 30 V DC).
> Raccordements par bornes à cage : câble rigide (16…35 mm²) ou souple (10…25 mm²).

Parafoudres type 1 débrochables : PRD1r 25r et PRD1r Master
> Parafoudres de type 1 + type 2 à cartouches débrochables, destinés aux installations exposées à un niveau de risque maximal (présence d’un paratonnerre) avec report à distance de l’information “cartouche à changer”.
Les parafoudres PRD1 25r sont adaptés aux régimes de neutre TT, TN-S et TN-C.

(1) Niveau de protection mesuré entre les bornes du disjoncteur et la borne de terre du parafoudre.

Caractéristiques
> Certifications : KEMA-KEUR.
> Normes : CEI 61643-11 : 2011 T1, T2 EN 61643-11 : 2012, Type 1 + Type 2.
> Dispositif de déconnexion : déconnexion obligatoire du parafoudre à réaliser avec disjoncteur.
> Signalisation de fin de vie :
– Blanc : bon fonctionnement.
– Rouge : en fin de vie.
– Contact : 1 A, 250 V AC (≤ 1A , 30 V DC).
> Raccordements par bornes à cage : câble rigide (10…35 mm²) ou souple (10…25 mm²).

> Parafoudres de type 1 à cartouches débrochables, destinés aux installations exposées à un niveau de
risque maximal (présence d’un paratonnerre) avec report à distance de l’information “cartouche
à changer”.
Les parafoudres PRD1r Master sont adaptés aux régimes de neutre TT, TN-S et TN-C.

(1) Niveau de protection mesuré entre les bornes du disjoncteur et la borne de terre du parafoudre.

Caractéristiques
> Normes : CEI 61643-11 : 2011 T1, EN 61643-11 : 2012 Type 1.
> Dispositif de déconnexion : déconnexion obligatoire du parafoudre à réaliser avec disjoncteur.
> Signalisation de fin de vie :
– Blanc : bon fonctionnement.
– Rouge : en fin de vie.
– Contact : 1 A, 250 V AC (≤ 1A , 30 V DC).
> Raccordements par bornes à cage : câble rigide (10…35 mm²) ou souple (10…25 mm²).

Parafoudres pour réseaux de communication : iPRC et iPRI

Installer : La règle des «50 cm»

L’efficacité de la protection contre la foudre dépend principalement de la qualité de l’installation des parafoudres.
En cas de coup de foudre, l’impédance des câbles électriques augmente de façon importante (l’impédance du circuit croît également avec sa longueur).
La loi d’ohm nous impose U = Z.i et, en cas de coup de foudre, i est très grand.
Ainsi la longueur L1, L2 et L3 de la règle des «50 cm» impactent directement la tension aux bornes de l’installation pendant le coup de foudre.
La règle s’applique à la portion de circuit empruntée exclusivement par le courant de foudre. Lorsque la
longueur de celle-ci est supérieure à 50 cm, la surtension transitoire devient trop importante et risque d’endommager les récepteurs.

Le câblage de chaque parafoudre doit être réalisé de telle sorte que :

L1 + L2 + L3 ≤ 50 cm

Coordination entre deux parafoudres amont / aval

Lorsque deux parafoudres sont installés dans une installation électrique, une coordination est nécessaire selon la norme CEI 61643-12 pour obtenir une répartition acceptable de la contrainte entre les deux parafoudres en fonction de leur énergie admissible «E».

> L et Zd représentent respectivement la longueur et l’impédance du câble entre les deux parafoudres.
> Up2 : niveau de protection du parafoudre SPD2.
> Uw : tension de tenue aux chocs du matériel à protéger.
> Imax : courant maximal de décharge.
> IF : courant de foudre :
– ≤ Imax de SPD1.
– = I1 + I2.
> E : énergie admissible.

Pour une coordination entre deux parafoudres, une longueur de câble minimale entre ces deux parafoudres est nécessaire afin de s’assurer que :
– I2 < Imax SPD2. - Up2 < Uw. - E2 < E max SPD2.Pour une section de câble de 16 mm2 et un courant de choc égal au courant maximal de décharge (Imax) du parafoudre amont.Exemple : si le parafoudre iPRD65r est installé dans le tableau de tête, le second parafoudre iPRD8r doit être séparé du premier par une longueur de câble de 8 mètres.

Les enveloppes plastiques

Ce que dit la norme NF C 15-100

Enveloppes plastiques Pragma de Schneider Electric

(1) Coffret Pragma Evolution avec arrivée de la terre principale par le bas et parafoudre en haut : un bornier intermédiaire de terre (réf. PRA90053 + PRA90046) est déporté au plus près du parafoudre.

(2) Coffret Pragma Evolution avec arrivée de la terre principale par le haut et parafoudre en haut : le bornier de terre est déporté au plus près du parafoudre.

Les enveloppes métalliques

Ce que dit la norme NF C 15-100
H1c – Cas d’un ensemble d’appareillage avec enveloppe métallique
Dans le cas d’utilisation d’ensemble d’appareillage avec enveloppe métallique, si l’enveloppe est utilisée comme conducteur de protection, l’ensemble de l’appareillage doit être conforme à la norme NF EN 604 39-1 (C 63-421).
Le constructeur de l’ensemble d’appareillage doit s’assurer que les caractéristiques de l’enveloppe permettent cette utilisation.

Enveloppes métalliques Prisma de Schneider Electric

(1) Coffret Prisma avec jeu de barres Powerclip et arrivée de la terre principale par le bas.
Le conducteur de terre du parafoudre est relié au plus près à la structure du coffret (veiller à s’assurer de la continuité de masse).

(2) Armoire Prisma avec jeu de barres Powerclip et gaine. Le conducteur de terre principal arrive par le bas. Le conducteur de terre du parafoudre est relié au plus près à la structure du coffret (veiller à s’assurer de la continuité de masse).
Le parafoudre est installé dans la gaine au plus près de la protection de tête.