“Dis-le moi, je l’oublie. Montre-le moi, je le retiens. Implique-moi, je comprends.” Proverbe chinois

Pour apprendre à faire des économies d’énergie, il est important de comprendre ce que veulent dire les marquages sur les appareils que nous achetons.
L’énergie est un bien rare dans le monde, tous les habitants n’y ont pas accès, ou n’en disposent que de façon insuffisante.

 

 

Aujourd’hui, chacun peut influencer sa consommation d’électricité dans son habitation par des comportements plus responsables.
L’utilisation de l’énergie consomme des ressources dont certaines ne sont pas renouvelables (charbon, pétrole, gaz naturel). Nous ne pouvons piller en quelques générations toutes les ressources de la planète.

Par ailleurs, la production et la consommation d’énergie, qu’il s’agisse de pétrole, de charbon ou d’électricité, génèrent des déchets, solides ou gazeux, et induisent des impacts sur l’environnement. Pour une consommation durable de l’énergie, il est nécessaire de l’utiliser de façon juste, sans gaspiller.

La démarche Eco :

Sensibiliser : Susciter en tout un chacun une réflexion sur sa propre façon de consommer de l’énergie et sur ses choix en matière d’équipements (électroménager, éclairage, loisirs, chauffage…).

Évaluer : Réaliser une analyse de ses consommations d’énergie.

Agir : Définir un plan d’action personnalisé pour réduire ses consommations et le mettre en œuvre.

Mesurer : Comme dans toute action de progrès, mesurer ses consommations tout au long de son action pour en connaître l’efficacité et la rectifier si besoin.

Les écolabels :

 

 

Ce sont des marques de certification volontaires (non obligatoires,mais demandées par les fabricants ou les prestataires de services), délivrées par AFNOR Certification, organisme indépendant.
Ces deux labels sont reconnus par les pouvoirs publics (ministères chargés de l’Industrie, de L’Écologie).

Ces labels :
– Concernent les produits et services
– Reposent sur une approche multi-critères
– Prennent en compte les performances du produit ou du service
– Concernent aujourd’hui 53 familles de produits dont trois dans les services (au total, + de 650 entreprises certifiées en France (515 pour les écolabels européens et 135 pour la marque NF Environnement).

L’Écolabel européen est reconnu dans les 28 pays de l’UE (Union Européenne).
Cette démarche de certification fait partie du développement durable.

Leur objectif : valoriser les produits ou services plus respectueux de l’environnement.
Le but : réduire les impacts sur l’environnement du produit ou du service.

Les deux labels NF Environnement et Écolabel Européen attestent qu’un produit, ou un service, a moins d’impacts négatifs sur l’environnement (eau, air, énergie…) tout au long de son cycle de vie (fabrication, utilisation, élimination du produit, réalisation du service…), tout en étant aussi efficace et performant qu’un produit ou service non labellisé.

La certification atteste que le produit ou service :

– Répond à des caractéristiques de fabrication et d’aptitude à l’usage ou de réalisation de prestation de service, définies dans un cahier des charges national ou européen, appelé «référentiel».

– Est régulièrement contrôlé, non seulement par le fabricant ou le prestataire de service, mais aussi par un organisme certificateur tiers et indépendant.
Comme toute certification volontaire, la marque NF Environnement et l’Écolabel Européen sont délivrés par un organisme tiers et indépendant, AFNOR Certification en France, pour une durée déterminée dans le temps, au vu des résultats d’inspection et d’audit.

– Les produits sont surveillés régulièrement, afin de vérifier qu’ils restent bien conformes dans le temps aux exigences des référentiels.

Il existe trois formes d’étiquetage environnemental :
 
– Les écolabels officiels (type I, ISO 14024) : NF Environnement Écolabel Européen, la certification est attribuée après essais et contrôles des impacts environnementaux par un organisme tiers indépendant

– Les auto déclarations environnementales (type II, ISO 14021) : Informations environnementales avancées sous la seule responsabilité du producteur ou du distributeur, pas de preuve contrôlée
On trouve dans cette catégorie aussi bien des déclarations correspondant à de véritables avantages environnementaux que des déclarations vagues et imprécises, voire mensongères.

 

 

– Les éco profils (type III, ISO TR 14025) : données quantitatives sur l’impact d’un produit sur l’environnement, présentées sous forme de diagramme
Cet étiquetage cherche à tirer parti de la compréhension croissante du grand public ou des professionnels pour les questions environnementales.
Il consiste en la mise à disposition de données quantitatives sur les impacts environnementaux d’un produit, lesquelles sont souvent présentées sous forme de didactique (diagrammes…).

Le cycle de vie des produits :

Depuis l’extraction des matières premières jusqu’à son traitement en fin de vie (élimination ou recyclage), un produit traverse de nombreuses étapes. Chacune doit être prise en considération :

 

 

Les impacts négatifs sur l’environnement
Tout produit a des impacts négatifs sur l’environnement : épuisement de ressources naturelles, consommation d’énergie, pollutions et nuisances dues aux rejets de substances dans l’eau, l’air ou les sols… et ce, tout au long de son cycle de vie.

Les marges d’amélioration
Améliorer les caractéristiques d’un produit existant nécessite d’évaluer au préalable les répercussions possibles sur l’environnement, et ce, en prenant en compte toutes les étapes du cycle de la vie du produit.
En procédant à une évaluation multi-étapes et multicritères des impacts environnementaux liés au produit, on définit dans un cahier des charges les exigences à atteindre pour ces différents impacts.

Les écolabels
Les écolabels sont des outils de reconnaissance de la qualité écologique d’un produit : ils garantissent la qualité d’usage du produit ainsi que la limitation des impacts sur l’environnement. Il sont attribués à des produits suivant une approche multicritère (consommation de matière première et d’énergie, production de déchets, émission dans l’eau et dans l’air) qui prend en compte l’ensemble du cycle de vie du produit (depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit, en passant par son utilisation).

Définitions
Multi-étapes : prise en compte de toutes les étapes du cycle de vie du produit (depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit, en passant par la fabrication, la distribution, l’utilisation).
Multicritères : prise en compte de l’ensemble des impacts environnementaux générés (matières premières, énergie, préservation de la biodiversité, pollution de l’eau, de l’air, des sols, déchets, bruit…).

La marque NF Environnement ne constitue pas une norme :

Sa spécificité est de tenir compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie des produits, c’est-à-dire d’intégrer des critères qui dépassent largement le champ des spécifications techniques des normes.
En effet, l’objectif des écolabels est d’identifier les produits les plus performants d’un point de vue environnemental.

C’est pourquoi la part de marché maximale pour une catégorie de produit couverte par l’écolabel est de l’ordre de 20%. La révision des critères écologiques, tous les 3 à 5 ans, permet de prendre en compte les évolutions technologiques et de maintenir cette sélectivité. Cette démarche permet notamment de déplacer le marché vers des produits vertueux et de maintenir une incitation au progrès.

Qui est l’AFNOR ?

L’association AFNOR et ses filiales constituent un groupe international au service de l’intérêt général et du développement économique. Il conçoit et déploie des solutions fondées sur les normes, sources de progrès et de confiance.

Il est organisé autour de 4 grands domaines de compétences : la normalisation, la certification, l’édition de solutions et services d’information technique et professionnelle et la formation.

Pour gérer des certifications écologiques dans certains secteurs d’activités, AFNOR Certification s’appuie sur des organismes spécialisés et compétents dans leur domaine d’action (par exemple le bois, l’électricité…). Ces organismes, impartiaux, l’aident à démultiplier le développement de la marque NF Environnement. Ils sont mandatés par AFNOR Certification pour réaliser la majorité des opérations de certification aboutissant à la délivrance d’une marque NF Environnement.

Plusieurs organismes interviennent dans le cadre de la marque NF Environnement :

– Le FCBA Institut Technologique, pour la marque NF Environnement Ameublement.
– Le LNE – Laboratoire national d’essais et de métrologie, pour la marque NF Environnement sacs poubelles.
– Le LCIE – Laboratoire central des industries électriques, pour la marque Blocs autonomes d’éclairage de sécurité.

Les écolabels et autres signes distinctifs :

L’étiquetage des émissions de polluants volatils des produits de construction et de décoration (national)

Étiquetage obligatoire des produits de construction et de décoration sur leurs émissions en polluants volatils (produits de construction ou de revêtements de parois, cloisons, revêtement de sols, isolants, peintures, vernis, colles, adhésifs etc. dans la mesure où ceux-ci sont destinés à un usage intérieur.

 

 

Les écolabels (européen)

 

 

Agriculture biologique et marque AB (européen)

L’agriculture biologique constitue un mode de production soucieux du respect des équilibres naturels dont les exigences sont définies dans la réglementation européenne sur l’agriculture biologique. Par ailleurs, ce mode de production favorise la biodiversité et la vie des sols, l’économie d’énergie fossile, la création d’emplois… La mention d’un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics vous garantit qu’un produit est “issu de l’agriculture biologique” et composé d’au moins 95% d’ingrédients issus de ce mode de production.

 

 

L’étiquette énergie pour les “produits liés à l’énergie” (européen)

L’étiquette énergie, créée par la Commission européenne en 1992, est obligatoire pour les appareils électroménagers (réfrigérateurs, congélateurs, combinés, lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, machine lavante et séchante, fours électriques, climatiseurs) et sur les lampes (ampoules).

Depuis la révision de la directive européenne en 2010 d’autres produits “liés à l’énergie” seront progressivement réglementés comme les télévisions, les chauffe-eau et les chaudières.

L’étiquette signale les produits économes lors de leur utilisation : la classe A+++ rassemble les produits présentant les meilleures performances en matière d’économie d’énergie, la classe D est le moins bon niveau. L’étiquette informe également sur les performances du produit (ex : lavage, essorage, consommation d’eau, émission acoustique…).

 

 

L’étiquette voiture “consommation et émission de CO2″ (européen)

Le « car labelling » a été mis en place par la Commission européenne. En France, depuis l’arrêté ministériel du 10 novembre 2005, cette étiquette est obligatoire pour les voitures neuves à la vente à compter du 10 mai 2006. Cette mesure d’information et d’incitation a fait l’objet d’un long travail avec tous les constructeurs automobiles, français et étrangers. Cette étiquette sensibilise les acheteurs sur les émissions de CO2, responsables de l’effet de serre et du réchauffement climatique, ainsi que sur les consommations énergétiques des différents modèles de véhicules.

 

 

Le diagnostic de performance énergétique du logement ou du bâtiment (national)

La lecture du diagnostic est facilitée par deux étiquettes à 7 classes de A à G (A correspondant à la meilleure performance, G à la plus mauvaise) :

– l’étiquette énergie pour connaître la consommation d’énergie primaire ;
– l’étiquette climat pour connaître la quantité de gaz à effet de serre émise.

 

 

L’étiquette de performance énergétique, d’adhérence et sonore pour les pneus (européen)

L’étiquette donne les 3 informations suivantes :
– la classe d’efficacité en carburant sur la colonne de gauche (sur une échelle de A à G),
– la classe d’adhérence sur sol mouillé sur la colonne de droite (sur une échelle de A à G),
– le niveau sonore extérieur, selon 3 niveaux et en décibels (dB), dans la partie basse de l’étiquette.

Pour ce qui concerne l’efficacité en carburant, l’échelle de A à G classe les pneumatiques selon leur résistance au roulement, la lettre A indiquant les produits à plus faible résistance au roulement et donc les plus économes en énergie.