Suite à l’examen de ces lampes et des conditions de leur utilisation, il est apparu que les utilisateurs pourraient être exposés aux risques suivants :

– émissions parasites de rayonnements ultraviolets
– rayonnements électromagnétiques parasites issus des dispositifs électroniques d’ionisation des lampes
– émanations de mercure contenu dans l’ampoule en cas de bris de cette dernière.

Les ultraviolets :

L’ionisation du mercure produit principalement un rayonnement ultraviolet non visible.
Ce rayonnement est ensuite converti en un rayonnement visible par excitation d’une poudre fluorescente déposée sur la paroi interne de la lampe.

Si la lampe a une simple enveloppe et quelle est proche de l’utilisateur, ces rayonnements UV pourraient amener à des surexpositions potentielles de la peau.

Les lampes à simple enveloppe sont celles sur lesquelles on peut voir et toucher directement le tube fluorescent et les lampes à double enveloppe, qui ne permettent pas de voir le tube fluorescent, ressemblent à une lampe à incandescence classique opalisée.

Les émissions d’ondes électromagnétiques :

Les lampes fluo compactes sont équipées dans leur culot, d’un ballast électronique contenant notamment un générateur de hautes fréquences.
Cet ensemble se comporte comme un émetteur d’ondes électromagnétiques parasites d’autant plus puissant que la qualité de sa conception ou de ses composants est moindre.

Ce champ électrique à proximité immédiate d’une lampe fluo compacte peut être élevé.

Lors d’un usage prolongé, une distance minimale de 30 cm entre l’utilisateur et la lampe fluo compacte doit être maintenue pour limiter les risques (comme cela peut se produire avec un luminaire de bureau ou de chevet équipés de lampes fluo compactes).

Émanations de mercure :

Les lampes fluo compactes contiennent une petite quantité de mercure.
En cas de bris d’une ampoule fluo compacte, le mercure peut être libéré sous forme de vapeur.
Le mercure étant relativement volatil, c’est essentiellement par inhalation qu’il va pénétrer dans l’organisme en cas de bris d’une lampe fluo compacte. Il peut également y pénétrer par contact ou par ingestion accidentelle.
Le mercure élémentaire inhalé va diffuser à travers la membrane des alvéoles pulmonaires et passer en grande partie dans le sang.
Le mercure peut ainsi se retrouver dans le cerveau.

En cas de bris de lampes fluo compactes, il faut aérer le local pendant un long moment, et bien sur en sortir.

L’éco citoyen :

Ne doit pas jeter les lampes fluo compactes et les tubes usagés dans la poubelle ils doivent être collectés en vue de leur recyclage.

Acheter des lampes affichant des quantités de mercure les plus faibles possibles.

D’éviter d’utiliser des lampes fluo compactes dans des situations où le risque de bris est élevé (par exemple les baladeuses) ou de les stocker dans des lieux dans lesquels le bris d’une lampe pourrait avoir des conséquences sur la santé de personnes sensibles (chambre d’enfant par exemple).